jazz futuriste
Suis passée au festival de jazz Onze Plus de Lausanne ce week-end. Mais pourquoi donc le jazz de qualité, franchement défricheur doit-il toujours être programmé à minuit après des prestations fades — en l’occurrence le joueur d’oud Rabih Abou Kahlil et le pianiste allemand Joachim Kühn à l’humour aussi convenu que la musique peu aventureuse — qui endorment l’audience. J’ai donc assisté à une performance étonnante du contrebassiste William Parker qui cassa une corde de sa contrebasse dès le premier morceau et poursuivi néanmoins son set sans paraître autrement affecté par ce handicap. A ses côtés l’incroyable batteur Hamid Drake, un sax et un trompettiste pour mettre le feu à ce grand chaudron de rythmes de la great black music. Il paraît que William Parker et Hamid Drake travaillent sur un projet avec le slammeur Beans. On se réjouit déjà.
Publié le octobre 29, 2006, dans Musique. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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