Bea, la Mamie de l’électro

Beatrice Deslarzes
Mercredi dernier, à la sortie de la conférence de presse du Cully Jazz Festival, un couple de sexagénaires se détache de la foule des habitués de ce genre de cocktails. Elle, les cheveux courts, blonds, ébouriffés, l’œil vif, lui, en pull col roulé, le sourire avenant: ces deux-là ne ressemblent pas vraiment aux retraités de mon quartier qui promènent leurs chiens la mine désabusée. Et pour cause: Beatrice Deslarzes n’est autre que La Mamie de l’électro, une personnalité étonnante… Médecin à la retraite, Beatrice Deslarzes est chanteuse de jazz à ses heures perdues. En 2000, elle a le « coup de foudre » pour l’électro au festival de la Bâtie. Du coup, elle se met à prendre des cours de composition par ordinateur et s’active dans tous les sens pour finir par faire paraître un CD de chansons électro « Rebelle » il y a trois ans.
Mais ce n’est pas tout, au lieu de se reposer sur ses lauriers après une vie professionnelle bien remplie, cette Valaisanne au caractère bien trempé décide de créer avec son mari Pierre Schaefer (l’homme au col roulé) une fondation qui soutient les nouveaux artistes dans le domaine des musiques actuelles, des nouveaux medias ou des arts visuels. Histoire de ne pas – pour reprendre ses propres termes – « se consumer en consommant des croisières pour troisième âge ».
La fondation bea pour jeunes artistes voit le jour en 2003 et est actuellement active au Festival Voix de Fête où elle soutient le concours des jeunes découvertes, au Cully Jazz Festival où elle parraine le caveau de l’Oxymore, et à la Ferme Asile de Sion où elle finance l’atelier Tremplin.
Et moi je dis que j’aimerais bien vieillir comme ça… Et je souhaite longue vie à Beatrice Deslarzes et Pierre Schaefer…
Publié le janvier 18, 2009, dans Général, Musique, et tagué Beatrice Deslarzes, fondation, Genève, jeunes artistes suisses, Mamie de l'électro. Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.
Merci pour cet article vraiment très sympa sur la Mamie retraitée pas tout à fait comme les autres…..
Amicalement et à bientôt…..
Béatrice
Je ne connaissais pas cette dame. Voilà exactement le genre de parcours qui donne envie de vieillir même si parfois je me dis qu’une vie ne suffira pas. Mais ça c’est autre chose